Malgré ces bienfaits, l’éducation artistique souffre encore d’un manque de moyens et de reconnaissance. Les horaires consacrés à ces matières sont souvent limités, et les enseignants spécialisés en nombre insuffisant. Dans le secondaire, l’orientation des élèves vers les disciplines scientifiques ou économiques tend à marginaliser les parcours artistiques, qui sont pourtant tout aussi enrichissants.
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Les partenariats entre établissements scolaires et structures culturelles permettent de pallier certaines de ces limites. Musées, théâtres, conservatoires ou artistes en résidence offrent des expériences inédites et nourrissent la curiosité des élèves. Ces collaborations renforcent le lien entre l’école et son environnement, et ouvrent des perspectives professionnelles souvent méconnues.
Faire une place plus importante à l’éducation artistique, c’est reconnaître que l’apprentissage ne se limite pas à l’acquisition de connaissances abstraites. C’est aussi offrir aux élèves des espaces pour explorer, ressentir, inventer et se découvrir. En intégrant pleinement ces dimensions dans les parcours éducatifs, on favorise des trajectoires plus riches, plus équilibrées et plus humaines.
